La news du climat RH de juillet 2015

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    La news du climat RH

    Pour ce premier numéro de la News du Climat RH, nous vous présentons la synthèse d’une étude menée auprès d’un échantillon représentatif de 814 salariés. Cette synthèse nous servira de point de référence sur l’évolution du climat social et les disparités entre les différents secteurs dans nos prochains numéros.

    Le travail et l’ambiance au travail

    1ère bonne surprise, à 76% les salariés sont satisfaits de leur travail à rebours du climat de morosité ambiante.

    Les plus jeunes sont les plus enthousiastes (81%), et les cadres un peu plus positifs que les non cadres (80% contre 75).
    Quand on plonge dans le détail de ces indices, deux facteurs influent négativement : les perspectives d’évolution et le niveau de rémunération avec 44% seulement ce qui amène des craintes sur le niveau d’engagement des collaborateurs. Les points les plus positifs : relations avec les collègues (84%), l’équilibre vis personnelle, vie professionnelle (77%) et les conditions matérielles (75%) pourraient confirmer ces craintes malgré un bon score de l’intérêt du travail (74%). Plus inquiétant, les jeunes de moins de 30 ans ne sont satisfaits de leurs perspectives d’évolution qu’à 52%.
    Cette première vue relativement positive est en revanche menacée par une évolution extrêmement négative sur l’année écoulée avec une dégradation notée sur l’ensemble des aspects à l’exception des relations entre collègues. Les évolutions les plus marquantes portent sur la charge de travail (-30), l’ambiance de travail (-17) et les relations avec la hiérarchie (-10). En bref, les salariés restent globalement satisfait de son travail mais la persistance du climat de crise ronge les esprits.

    Le management et la communication interne

    Si on reste globalement satisfait de son manager (70% d’opinions positives), les avis sont moins favorables sur ce qui touche aux modes collaboratifs : les avis et propositions semblent peu valorisés ce qui va à l’inverse de l’évolution générale de la société qui pousse à une collaboration généralisée. Ce sentiment est renforcé par une opinion très mitigée sur la communication interne de l’entreprise avec des opinions à peu près partagées en bien et en mal.

    Stress au travail

    C’est probablement la conséquence du sentiment de dégradation des conditions de travail avec une population partagée à peu près à parts égales entre une forte perception du stress et une résistance à celui-ci. De la même manière, presque la moitié des employés pensent que leur travail nuit à leur santé et à leur sommeil. Enfin, une tendance plus lourde apparaît peut-être avec une forte majorité des salariés (68%) qui considère que leur entreprise ne tient pas suffisamment compte du stress au travail.

    Conclusion

    Le climat social des entreprises est toujours plutôt positif mais montre des signes alarmants de dégradation. Notre Lettre vous propose de suivre tous les mois cette évolution et de vous alerter sur les signaux éventuellement alarmant.

    Juillet 2015

    66%

    des salariés jugent bon le climat social de leur entreprise
    (enquête labRH 2015)

    La brève

    D’après une étude Opinionway pour mediaRH.com, 74% des salariés jugent les différents stages qu’ils ont suivis au cours de leur vie professionnelle comme formateurs et responsabilisant. A l’inverse, seuls 10% définissent leur stage comme un stage « Café, photocopie ».

    L’utilité d’un baromètre social

    On observe, pour des raisons très diverses, des écarts entre la perception des dirigeants et celle des salariés à l'égard du climat social dans leur entreprise. A titre d’exemple, 66% (enquête labRH avril 2015) des salariés jugent qu’il y a un bon climat social dans leur entreprise tandis que ce score monte à 92% (enquête labRH février 2015) pour les chefs d’entreprise. Si la réalité est certainement à la croisée des deux perceptions, ces scores témoignent cependant de la nécessité d’une source neutre et indépendante dans la gamme des outils d’information des dirigeants et DRH.

    Via son questionnement anonyme et dans la mesure où il est réalisé par un tiers indépendant, le baromètre social permet donc, sans parti pris, d’aborder sereinement des problématiques touchant au quotidien et au vécu des salariés sans crainte pour ces derniers de jugement ou de sanction. Ainsi il permet de disposer d’un discours véritable et de quantifier la réalité des postures internes sur des sujets tels que le bien-être, les risques psychosociaux, le management, la perception de la politique RH, l’adhésion à la stratégie d’entreprise ou l’information interne. Au-delà d’une mesure objective, il permet également de poser les bases d’un dialogue constructif entre direction et collaborateur.